Les examens de base chez les pigeons

La colombophilie compétitive devient de plus en plus un sport de haute compétition.

Le fait que chaque compétition se termine de plus en plus vite, prouve ce fait. Un petit manque de condition peut diminuer fortement les performances. Le contrôle de base qui consiste en un frottis du jabot et du cloaque, a encore son utilité.

Mais on ne doit pas se limiter au contrôle de la Trichomoniase et l’Hexamitiase. L’on doit aussi contrôler sur la présence des glaires et/ou des cellules inflammatoires. L’on doit également exclure la présence des levures.

Un examen clinique extensif doit aussi comprendre l’attention pour les têtes enflées, mais aussi pour la partie basse du système respiratoire.

S’il y a des irritations à ce niveau là, on doit agir. On peut ajouter un examen bactériologique, qui peut nous apprendre quelle bactérie est responsable pour la maladie. L’on prend un petit échantillon à l’aide d’un öse (instrument), que l’on applique sur un médium spécifique. S’il y a des bactéries pathogènes, on peut savoir pour quel antibiotique ils sont sensibles, grâce aux antibiogrammes. Afin d’obtenir un antibiogramme, l’on doit mettre les bactéries isolées sur un médium nommé Sensidisc avec les petits disques chacun imprégné d’un antibiotique spécifique.  A la fin de ce test, il est donc clair quel(s) antibiotique(s) seront le(s) plus effectif(s). Dès lors, il est possible de fabriquer, si nécessaire, un médicament adapté aux pigeons, maladies, etc. (un médicament magistral).

Si nécessaire, l’on peut effectuer un test pour démontrer les levures,(Candida Albicans).

On voit beaucoup de pigeons qui ont beaucoup de glaires dans la gorge. En administrant ces antibiotiques spécifiques et en ajoutant des médicaments contre les glaires, on peut préparer les pigeons le mieux possible pour la saison compétitive.


Les soins préventifs deviennent de plus en plus important dans le sport colombophile. Si l’on laisse tout au hasard, sans examens cliniques (chez un médecin qui connait les pigeons), ni les soins,l’on a souvent des résultats décevants. Et rien n’est aussi frustrant que de devoir administrer des cures pendant la saison compétitive. Il est mieux de prévenir que de guérir.